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Nous vous invitons à suivre le témoignage de M. Simon DERACHE, pèlerin colombanien, parti de Bangor le 26 mars 2014. Lire
8 mars 2014 : à Bobbio signature des statuts de l'association du Chemin de saint Colomban
15 NOVEMBRE 2013 :
UN NOUVEAU DEPART POUR LE CHEMIN EUROPEEN DE SAINT COLOMBAN
BANGOR, (Irlande du Nord) lieu de la formation monastique de Colomban
LUXEUIL : lieu d'implantation de trois monastères par Colomban ; Annegray, Luxeuil, Fontaine
BOBBIO : lieu d'implantation de son dernier monastère sa dernière demeure
Les autorités de ces trois villes ont signé le 15 novembre 2013 une charte de fondation de l'association du Chemin de saint Colomban.
De gauche à droite
Signore Maurizio Parma, vice présidente della Provincia di Piacenza
Signore Marco Rossi, Sindaco di Bobbio
Councillor Andrew Muir, Mayor of North Down
M. Michel Raison, maire de Luxeuil-les-Bains
Les partenaires ont signé cette charte dans la salle du conseil municipal de Bangor le 15 novembre 2013
Le début d'une collaboration européenne autour de saint Colomban et de ses disciples.
2011 : parter à la découverte de sites colombaniens autour de Luxeuil-les-Bains
Le chemin des moines (Luxeuil - Annegray)
2007 : Ouverture du Chemin européen de saint Colomban - Bangor Luxeuil Bobbio
-Voir le dossier complet au format PDF . Patientez quelques secondes pour l'ouverture du dossier
A l’aube du quatorzième centenaire de la pérégrination européenne de saint Colomban de 610 à 613, l’identification du Chemin de Saint Colomban sera l’occasion de rappeler son rôle majeur dans les fondations monastiques de l’Europe chrétienne naissante.
Le chemin St Colomban, via san Colombano, Kolumbansweg
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Claudia et Robert Mestelan ont réalisé une première en 2007, le pèlerinage retraçant l’épopée de St Colomban, soit un périple à pied de 3 350 km en 155 jours (départ le 15 avril de Paris, arrivée à Bobbio le 28 août, puis à Loreto le 20 septembre 2007. 
Ils racontent leur marche sur le site internet de la Route de l’Europe Chrétienne
Au cours de ce voyage ils ont été attentifs aux signes laissés par Saint Colomban principalement dans tous les lieux cités par Jonas de Bobbio (principal biographe de Saint Colomban, VIIe siècle). Ceux-ci sont peu nombreux, mais le nom de Colomban donné à une église, un village, un vitrail, un calvaire ou une statue sont souvent les précieux et seuls témoignages d’un passage remontant à l’époque mérovingienne qu’il est possible d’observer. La plage du Guesclin à Saint Coulomb, les monastères d’Annegray et de Luxeuil dans les Vosges, le monastère et la crypte du monastère Saint Colomban à Bobbio en Italie constituent les éléments incontournables qui tracent la route et attestent la réalité de cette grande aventure monastique.
Robert et Claudia Mestelan ont donc refait ce périple qui commence à Bangor, passe par Luxeuil et s’achève à Bobbio. L’itinéraire suivi en Gaule par les pèlerins (Rouen – Reims) a utilisé les voies romaines. La traversée de la Suisse, du sud de l’Allemagne, de l’Autriche et du canton des Grisons s’est effectuée en suivant le Rhin, la Limmat, le lac de Zurich, puis le lac de Constance et encore le Rhin supérieur. Le passage des Alpes s’est effectué en une journée de marche entre la Suisse et l’Italie (départ de Bivio, arrivée à Casaccia) par le Col du Septimer sur le tracé de la Via Raetia. Cette voie romaine, abandonnée au XIe siècle au profit du Julier, est un très beau chemin de montagne où la nature semble n’avoir jamais oublié le passage héroïque de Saint Colomban, à 72 ans. Le « Piz Colomban » et le « lac Colomban » authentifient le passage de l’année 612.
Sur leur parcours, les pèlerins ont pris contact avec les Associations Colombaniennes Européennes (Wicklow en Irlande, St Coulomb et Luxeuil en France, San Colombano al Lambro et Bobbio en Italie) et à leur retour ils ont suggéré de marquer cet itinéraire historique par la pose d’une plaque.
Le projet proposé par l’association « la Route de l’Europe chrétienne » a été accepté par les associations colombaniennes. Il a été réalisé par le sculpteur Pascal Beauvais. Saint Colomban tenant l’Evangile et sa cambutta, le soleil sur la poitrine, vient de la mer d’Irlande et traverse les Alpes. Bangor, Luxeuil, Bobbio indiquent son itinéraire, tandis que 540 – 615 rappelle sa date de naissance et sa mort. Une première série de 10 plaques identiques a été commandée à la fonderie d’Art de Saint Sauveur (Luxeuil).
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Programme d’inauguration des plaques St Colomban en 2008 :
14 juillet 2008 - La grotte St Colomban de Ste Marie en Chanois
16 août 2008 - Col du Septimer
23 novembre 2008 - Bobbio fête St Colomban
Programme 2009
Annegray (première fondation monastique de saint Colomban)
Abbaye de Luxeuil: inauguration le dimanche 22 novembre 2009 lors de la Saint Colomban
Programme 2010
Wicklow Paroisse Saint Colomban (Irlande) Installé par nos Amis de la Route de l'Europe Chrétienne, inaugurée en juin 2010
BOBBIO inauguration le 23 novembre 2010
Ce programme d’installation prouve l’engouement des colombaniens européens à ce projet qui est encore dans sa phase de démarrage.
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Saint Colomban
Le marcheur de Dieu
Né (vers 540) dans le comté de Leinster en Irlande, formé à la vie cénobitique principalement dans le monastère récemment fondé de Bangor (banlieue actuelle de Belfast), Colomban, bien que doté d’une formation classique, est définitivement imprégné de la culture et de la spiritualité gaéliques de son île, que les Romains eux-mêmes ne parvinrent jamais à conquérir.
De là viennent assurément son attachement viscéral à la peregrinatio pro Christo, à l’alternance des périodes de vie cénobitique et érémitique, à l’importance du travail manuel, de l’ascèse et de la pénitence, mais aussi son indépendance envers l’épiscopat et sa fidélité indéfectible à la date de Pâques insulaire, voire à la forme de la tonsure monastique !
Le succès rapide de sa mission évangélique sur le continent, commencée dans les années 580 avec une douzaine de moines irlandais, manifeste une certaine aptitude à l’acculturation (que démontre sa maîtrise de la langue latine), mais témoigne aussi de réelles qualités humaines et spirituelles qui transparaissent dans la vie fraternelle de la communauté, dans le talent oratoire de son abbé mais aussi dans le souci permanent d’accueillir ceux qui, riches ou pauvres, sont à la recherche de soins médicaux ou de nourriture, de travail ou de protection, d’instruction ou du sens de leur vie.
Moine et prophète, solitaire ou prédicateur, Colomban ne craint pas les conflits lorsque sa conception de l’exigence évangélique est mise en cause : rejetant toute « langue de bois », il se heurte alors durement aux dirigeants religieux et politiques de la Gaule, particulièrement au roi Thierry de Bourgogne et à sa grand-mère, la reine Brunehaut. Condamnés à l’exil en 610, Colomban et ses vieux compagnons irlandais entreprennent alors un périple de plus de deux années à travers les pays actuels que sont la France (traversée de Luxeuil à Nantes puis de Nantes à Metz), l’Allemagne, la Suisse, l’Autriche et l’Italie, lieu de la dernière fondation, Bobbio, où Colomban achève son pèlerinage terrestre en 615.
Philippe Kahn, historien, vice-président de l'association des Amis de St Colomban
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